The Light Footwork
Aujourd'hui Pitchfork a mis en ligne une feature édifiante sur les pochettes les plus laides de l'histoire du rock. Nul doute que si le premier album de The Light Footwork ne sortait pas seulement en décembre, sa pochette aurait pu prétendre y figurer. L'enthousiasme que suscite ce duo mixte dans la blogosphère anglophone m'a un peu surpris lorsque j'ai écouté pour la première fois le titre Rapture Good, Rupture Bad. Il faut dire que ce dernier m'a immédiatement fait penser aux travaux solos de Stephen Malkmus qui, eux, ne bouleversent plus les foules depuis un moment (et c'est un euphémisme que je déplore dans la mesure où je persiste à trouver Face the Truth et Pig Lib plutôt jouissifs.). Le leader cultive d'ailleurs un look qui n'est pas sans rappeler celui de l'ex meneur de Pavement. Peut être matiné d'un je ne sais quoi de Rivers Cuomo. Ceci dit au fil des passages des 10 autres chansons de ce One State Two State autoproduit, les similitudes trop apparentes initialement (Malkmus donc mais aussi Beulah, Sleepy Jackson ou Eux Autres pour la présence féminine assez bien marquée) s'estompent au profit du plaisir simple d'écouter un album de pop à l'ancienne attachant autant pour ses qualités que ses maladresses (quelques inévitables longueurs...). Plus de morceaux sont en écoute sur la page Purevolume du groupe.
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